L’Anses a déclassé deux métabolites d’un herbicide, le S-métolachlore. Désormais considérés comme non pertinents, leur gestion dans l’eau potable ne sera plus la même. Une évolution que l’association Générations futures dénonce.
Commentaire de JCL M44 approuvé
Est ce la course à l’échalotte ? On classe, et on déclasse si dépassements. Depuis l’interdiction de l’atrazine (2003) et du métolachlore (2003), le S-métolachlore est devenu l’un des produits les plus vendus pour le désherbage chimique du maïs. A partir de saisines de ANSES, ex. Saisine n° 2018-SA-0187, il apparaît que le métolachlore était stable en laboratoire, mais se dégradait rapidement dans le sol, la période de l’ordre de 3 semaines – très bien ! sauf que des métabolites (molécules issues des dégradations) peuvent perdurer dans le sol, tel que dans des études s’est retrouvé 2 ans après à des concentrations jusqu’à 2,1 et 2,4 microgrammes/l . L’Etude précise le métabolite concerné : CGA 369873, Ah ! Vous allez dire, que vient faire ce « CGA 369873 » qui n’indique aucunement qu’il est dangereux comme on se méfie des ESA, ENO, métolachlore. C’est là que l’Etat ruse et complique à merveille. Ce CGA 369873 , lui, n’a pas de N° CAS ! Certes, la nomenclature est 2,6-dimethylphenylcarbamoyl –methanesulfonic acid (sel de sodium), et formule C10H12NO4SNa. Dans cet article, on voit que 2 molécules se voient retirer leurs « pertinences » ( comprenez « non dangerosité supposée » ) : ESA et ENO métolachlore. C’est encore plus fort. Il faut s’attendre encore à des contorsions semblables pour éviter que les eaux potables se voient qualifiées de Non Conformes. Ex. de présence CGA369873 ->sur site ministère santé, orobna (eau potable): ->région Centre, dépar-tt Indre-et-Loire/DESCARTES.
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