Le captage de Gueux, particulièrement vulnérable, s’est vu doté d’un périmètre de protection en septembre 2013. Un habitant de Gueux et adhérent de notre association a alerté sur les dangers que faisait courir l’installation d’un poste de relevage (dispositif permettant d’envoyer les eaux usées jusqu’à la station d’épuration située à Muizon) et ce dans l’enceinte même du bassin d’infiltration, bassin qui recueille la majeure partie des eaux de pluie de la commune et qui alimente la nappe phréatique et le captage d’eau potable. Le commissaire enquêteur, chargé de l’enquête publique dans le cadre de la définition de ce périmètre, a fait un certain nombre de recommandations suite à ses observations.
Il est à craindre qu’aucune n’ait été appliquée à ce jour. Et pourtant, nous venons de constater qu’une fois de plus des eaux usées se sont déversées sur le site du bassin d’infiltration. Combien de mètres cubes d’eaux usées se sont vus infiltrés et durant combien de temps?
D’ailleurs pour Veolia, Gueux fait partie des points noirs du réseau de collecte.
Au même moment, une analyse de notre eau potable était publiée par l’Agence Régionale de la Santé. Celle-ci n’a jamais été aussi mauvaise et le taux des métabolites de Chloridazone continue de monter, 0,912 μg/L pour un maximum de 0,1 μg/L selon les normes européennes mais relevées par les autorités française à une valeur sanitaire transitoire de 3 μg/L.
Que faut-il attendre de nos élus en matière de santé publique, sans doute pas grand chose.
Guilbert dit
L’état des lieux fait est inquiétant.
Rien à attendre des autorités dites compétentes en la matière. On se contente de constater mais rien n’est fait.
Pourtant l’eau est LE bien précieux sur lequel une attention particulière doit être portée.